Henry de MONTHERLANT (1896-1972) écrivain

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Henry de MONTHERLANT (1896-1972) écrivain
Manuscrit autographe, Paysage des Olympiques; 3 pages in-4, avec de nombreuses ratures et corrections (au verso d'une lettre à lui adressée, 8 janvier 1940, et d'un texte dactyl.). Texte de présentation d'un extrait des Olympiques, destiné à l'album Paysage des Olympiques, illustré de 87 photographies par Karel Eigermeier (Grasset, 1940). Montherlant y évoque ses souvenirs du Stade Français: «Outre les terrains somptueux de la Faisanderie, à Saint-Cloud (où sont situées les scènes de La Gloire du Sade, dans Les Olympiques), le Stade Français disposait [...] des installations sportives de l'école secondaire dirigée par M. Duvignau de Lanneau qui les lui prêtait. [...] Des hauteurs du Trocadéro, un parc de quatre hectares, aux arbres chargés de sagesse, déclinait de la rue Raynouard à la Seine. Il était contigu à une fameuse jésuitière, où le P. de La Chapelle, célèbre dans ma famille pour ses gaffes psychologiques, avait pris la liberté de me diriger, peu avant la guerre de 1914»... Montherlant décrit le parc tel qu'il fut au XVIIIe siècle, lorsqu'on venait prendre les eaux à Passy, et lorsque Rousseau y composa Le Devin de village, et évoque ses jeux d'écolier dans son enceinte... «Ces dernières années, le parc a été loti. Parmi les ombres de Lauzun et de la duchesse de Bourgogne, du “môme Riry” et de Jacques Peyrony, une ombre nouvelle s'est faufilée, assez imprévue. La rue qui traverse ce qui fut notre stade porte le nom de Marcel Proust»... On joint une L.A.S. à un rédacteur du Populaire de Nantes (1 p. in-4), au sujet des Olympiques: «les idées ne manquent pas dans le livre (bonnes ou moins bonnes)»...
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